Enseigner l'anglais à Taïwan

 
Enseigner l’anglais à Taïwan

Introduction

Les professeurs d'anglais langue seconde (ALS) sont en demande à Taïwan. La plupart des professeurs d’anglais enseignent dans des écoles privées de formation intensive appelées buxibans. Pour trouver un emploi de professeur, il est possible de consulter la section des petites annonces dans les deux journaux locaux de langue anglaise, soit le China Post et le Taipei Times. Il y a des départements d’enseignement de l’anglais langue seconde dans les centres de formation en mandarin des grandes universités, comme la National Taiwan University, la National Normal University à Taïpei, la Tunghai University à Taichung et la National Sun Yat-sen University à Kaohsiung. On peut également trouver dans Internet de l’information sur l’enseignement de l’anglais, de même que des renseignements généraux sur Taïwan.

Consultez les plus récents Conseils aux voyageurs et avertissements pour Taïwan afin d’obtenir des renseignements sur la sécurité, les lois et coutumes, les exigences d’entrée, les conditions sanitaires et d’autres aspects importants liés aux voyages.

Pour travailler légalement à Taïwan, il faut se procurer un visa de résident qui donne l’autorisation d’accepter un emploi. (Voir la section Visas.)

La devise officielle à Taïwan est le nouveau dollar de Taïwan (NDT). Pour connaître le taux de change actuel, il suffit de consulter le site Web de la Banque du Canada.

Le Bureau commercial du Canada à Taipei fournit des renseignements et de l’aide consulaire aux Canadiens qui voyagent ou qui vivent à Taïwan. Cependant, il ne peut pas intervenir dans les conflits contractuels mettant en cause des citoyens canadiens. Le personnel du Bureau ne peut pas agir à titre d’avocat ou de médiateur dans de telles situations. Il ne peut pas non plus faire enquête sur un employeur, le recommander ou s’en porter garant. Il incombe donc à chacun d’évaluer toute offre d’emploi avant de signer un contrat.

Pour toute question concernant les services consulaires, les passeports, les services notariaux, la citoyenneté ou tout autre service, prière de communiquer avec la section consulaire du Bureau commercial du Canada à Taipei :

6F, Hua-Hsin (édifice de la Citibank), 1, chemin SongZhi, district de Xinyi, Taïpei 11047, Taïwan
Téléphone : 886 (2) 8723 3000
Télécopieur : 886 (2) 8723 3590
Courriel : tapei-cs@international.gc.ca    
Site Web : Bureau commercial du Canada à Taïwan à Taipei  

Heures de bureau : du lundi au jeudi, de 8 h 15 à 17 h; le vendredi, de 8 h 15 à 12 h 45
Horaire des services consulaires : du lundi au vendredi, de 9 h à 11 h 30
Station de métro la plus proche : Taipei City Hall (Blue Line)

En cas d’urgence en dehors des heures de bureau, prière de communiquer avec le Bureau commercial du Canada à Taïpei et de suivre les directives données sur l’enregistrement. Il est également possible d’appeler le Centre de surveillance et d’intervention d’urgence à Ottawa, sans frais en composant le 00 800 2326 6831, ou à frais virés au 613-996 8885.

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Pour appeler du Canada au Bureau commercial du Canada à Taïpei, il faut composer le :
011 886 2 8723 3000

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Pour appeler de Kaohsiung au Bureau commercial du Canada à Taïpei, il faut composer le :
02 8723 3000


Les Services consulaires offrent également une série d’autres publications gratuites, dont Bon Voyage, mais… Renseignements indispensables aux voyageurs canadiens et Un bon départ - Un guide santé à l’intention des voyageurs canadiens. Vous pouvez les commander en composant le 1-800-267-8376 (au Canada) ou le 613-944-4000, ou encore les télécharger en ligne.

Établissements d’enseignement de l’anglais

La plupart des professeurs d’anglais langue seconde (ALS) sont à l’emploi d’écoles privées de formation intensive (appelées « buxibans » en mandarin, qu’on prononce « bou chi bane »). Ces établissements offrent des cours à tous les niveaux, depuis le primaire jusqu’à l’université. Les professeurs d’ALS peuvent également travailler dans des écoles et des entreprises privées ou donner des cours particuliers à domicile.

La taille des buxibans, que l'on retrouve aux quatre coins du pays, varie énormément. Les écoles plus petites offrent une approche plus personnalisée, mais peuvent se révéler moins stables que les plus grandes. Par surcroît, elles ne fournissent pas toujours de permis de travail à leurs enseignants.

Les critères d’embauche des buxibans varient. Certaines écoles embauchent des enseignants dont l’anglais n’est pas nécessairement la langue maternelle. D’autres insistent pour recruter des anglophones ayant de préférence un accent nord-américain.

En général, un employé à temps plein peut s'attendre à donner de 15 à 25 heures de cours par semaine. Les employeurs doivent assurer aux employés au minimum 14 heures d’enseignement par semaine et au maximum 36 heures. Le travail est exigeant physiquement, en particulier avec les jeunes enfants, et requiert du temps de préparation.

Buxibans de la maternelle et du primaire

La plupart des écoles offrant des cours au niveau de la maternelle et du primaire n'exigent ni que les enseignants soient de langue maternelle anglaise, ni qu’ils possèdent de l’expérience en enseignement ou un titre de compétence officielle en enseignement de l'ALS. Les qualités que recherchent normalement les directeurs chez les candidats sont l'engagement, la détermination et l'enthousiasme. Les employés à temps plein travaillent en général entre 15 et 25 heures par semaine.

Les cours d’anglais mettent l’accent sur la conversation et la plupart des classes comptent entre 5 et 25 élèves. Certains ont à peine deux ans, si bien que l’enseignement de l’anglais consiste parfois à offrir des services de garderie de base. Dans certaines écoles, le professeur d’anglais reçoit l’aide d’un collègue taïwanais qui assure la discipline. La plupart des écoles insistent pour que les cours se déroulent entièrement en anglais.

Certaines écoles dictent le programme d'études et l'approche pédagogique tandis que d'autres ne fournissent même pas de livres. Il importe de demander à l'établissement d'enseignement où on envisage de travailler une liste du matériel qu’il fournit.

Buxibans des niveaux secondaire et universitaire

Les postes d’enseignants sont moins nombreux dans les établissements secondaires et les universités que dans les écoles réservées aux jeunes enfants. Il est possible de se présenter directement aux directeurs, doyens et professeurs des départements d’anglais. À ces niveaux, les classes comptent jusqu’à 25 élèves et les cours se donnent la plupart du temps en fin d’après-midi ou en début de soirée. Le nombre d’heures travaillées s’apparente à celui prévu dans les buxibans de niveau élémentaire, bien que le salaire soit un peu plus élevé. Ce ne sont pas tous les établissements qui fournissent du matériel didactique et des livres. Contrairement à la maternelle et au primaire où l’enseignement est principalement oral, les cours au secondaire et à l’université prennent une forme plus structurée, et on y combine des activités de conversation, de lecture, d’écoute et d’écriture.

On compte à Taïwan plusieurs grands buxibans où les étudiants se préparent aux examens d’entrée à l’université ou à l’examen TOEFL (Test of English as a Foreign Language). La plupart des établissements à l’étranger exigent des candidats non anglophones qu’ils réussissent le TOEFL pour établir leur compétence en anglais. Il est plus difficile de trouver un poste d’enseignant dans ce genre d’établissement. Cependant, ils offrent une rémunération souvent meilleure. Ces buxibans exigent normalement que les enseignants possèdent au moins un baccalauréat, de préférence en éducation, ainsi qu’une certaine expérience en enseignement. Les classes peuvent compter plus d’une centaine d’élèves. Le cours peut porter essentiellement sur la grammaire, et les enseignants peuvent être appelés à donner de brèves explications en mandarin. Ces cours requièrent une préparation considérable.

Cours du soir à l’université

L'année universitaire se divise en deux semestres, l'un commençant en septembre, l'autre à la fin janvier. Les universités exigent maintenant que les professeurs d'ALS possèdent un diplôme (si possible une maîtrise) en éducation, et de préférence de l’expérience en enseignement. Les cours s'adressent aux étudiants ainsi qu'aux gens d'affaires envisageant des affectations à l'étranger ou désirant améliorer leurs compétences en anglais. Les attentes à l'égard des professeurs d'ALS à ce niveau sont élevées; les étudiants sont avides d'apprendre et, en général, ils ont payé le cours de leur poche.

Entreprises privées

Certaines entreprises offrent des cours d'anglais à leur personnel, pendant ou après les heures de travail. La plupart de ces sociétés n'ont pas de critères d'embauche particuliers, quoiqu'elles puissent demander un curriculum vitæ à l’intention du service responsable du budget. Le salaire dépend de la taille de l'entreprise. Certaines entreprises s'attendent à ce que les employés acquièrent une certaine maîtrise de l'anglais. Elles peuvent donc demander aux candidats aux postes d'enseignement de passer un examen. D’autres entreprises mettent l'accent sur les compétences en conversation, ce qui demande peu de préparation.

Écoles primaires et secondaires privées

Au début de l’année 2000, la Loi sur les services d'emploi a été modifiée, permettant aux écoles primaires et secondaires privées d'embaucher des enseignants étrangers. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les possibilités ou les procédures d'embauche, prière de s'adresser à la Taipei American School, à la Taipei European School ou à la Morrison Academy de Taïpei, Taichung ou Kaohsiung (sites disponibles en anglais seulement).

Cours particuliers à domicile

Certains professeurs d'ALS travaillent dans un établissement autre que celui qui les a parrainés ou donnent des cours particuliers. Attention : En vertu de la loi taïwanaise, il est interdit d'enseigner dans un établissement autre que celui qui a parrainé l’employé. Il est également interdit de donner des cours particuliers.

Autres possibilités

L'enseignement des langues est sans conteste la voie la plus souvent empruntée par les étrangers parlant l'anglais pour travailler à Taïwan. Il est difficile de trouver un emploi stable dans d'autres secteurs, et un emploi temporaire ne permet pas d'obtenir un permis de travail. Par contre, certaines entreprises embauchent des personnes parlant l'anglais pour des postes autres que dans le secteur de l’enseignement. Certains éditeurs, par exemple, engagent des rédacteurs ou des réviseurs pour leurs magazines, bulletins ou catalogues de langue anglaise. Avant d'accepter un poste de réviseur, on a toutefois avantage à demander en quoi consiste exactement le travail : s'agit-il principalement de relever les fautes de grammaire et d'orthographe ou de récrire des textes à peine compréhensibles?

Ces emplois sont généralement moins bien rémunérés que les postes en enseignement. Il importe de s’assurer que la rémunération est proportionnelle au travail exigé.

Parmi les autres possibilités d’emploi, mentionnons l’enregistrement de matériel audio pour des fournisseurs de services linguistiques ou, dans le secteur médiatique, le travail de journaliste ou encore de réviseur pour des journaux et magazines locaux de langue anglaise. Une expérience en journalisme et la connaissance du mandarin constituent des atouts pour ce genre de postes. Toutefois, les journaux locaux de langue anglaise embauchent souvent des réviseurs qui ne maîtrisent pas le mandarin.

Très peu d’entreprises sont disposées à embaucher des étrangers à temps plein et à les parrainer pour l’obtention d’un permis de travail. Elles peuvent retenir les services d’étrangers, dans le cadre d’un contrat, pour la réalisation d’un projet; ces contrats peuvent durer une demi-journée ou une fin de semaine complète. Cette pratique est illégale. Les Canadiens qui envisagent prendre ce genre de contrats sans permis de travail valide devraient être conscients des conséquences d’un tel engagement (voir la section Visas).

On sait également que certains étrangers s’inscrivent à des cours de mandarin afin d’obtenir un statut officiel d’étudiant, et qu’ils donnent des cours à titre officieux. Il est illégal pour les étrangers qui entrent à Taïwan à titre d’étudiants d’enseigner alors qu’ils suivent des cours. Si les autorités taïwanaises découvrent qu’un Canadien travaille illégalement, elles peuvent notamment lui imposer une amende, l’incarcérer, l’expulser de Taïwan ou l’interdire de séjour en sol taïwanais.

Les Canadiens désireux de travailler et d’étudier à Taïwan peuvent communiquer avec le Bureau économique et culturel de Taipei à Ottawa, à Toronto ou à Vancouver pour obtenir des renseignements sur le visa vacances-travail (disponible en anglais seulement) du Programme de mobilité des jeunes.

Qualification en enseignement

À Taïwan, la qualification en enseignement relève du ministère de l’Éducation tandis que les permis de travail pour les ressortissants étrangers relèvent du ministère du Travail (sites disponibles en anglais seulement).
Pour obtenir un permis de travail permettant d’enseigner à Taïwan, il faut :

  1. être titulaire d’un diplôme collégial ou universitaire – les diplômes doivent être authentifiés par le Bureau économique et culturel de Taipei (TECO) au Canada1;
  2. posséder une qualification en enseignement ― un baccalauréat en éducation ou un certificat TEFL ―, et fournir tous les relevés de notes pertinents2;
  3. avoir au moins 20 ans;
  4. être locuteur natif de la langue enseignée;
  5. obtenir un certificat médical signé par un médecin ― l’employeur en confirmera les exigences;
  6. obtenir de la GRC une attestation de vérification de casier judiciaire ― et la faire authentifier par le Bureau économique et culturel de Taïpei3.

Les Canadiens embauchés à titre de professeurs d’anglais à Taïwan bénéficient souvent de l’aide de l’employeur pour obtenir le permis de travail et le visa de résident requis. Afin d’éviter des problèmes d’ordre juridique au cours d’un séjour d’enseignement, il est important de connaître d’avance le type d’aide que fournira l’employeur. Pour de plus amples renseignements sur les visas de résident, veuillez vous reporter à la section Visas.

1 Les titulaires d’un diplôme universitaire désireux d’enseigner dans une école de formation intensive (buxiban) ne sont pas tenus de posséder une qualification en enseignement, mais doivent toutefois répondre à toutes les autres exigences (3 à 6) figurant dans la liste ci-dessus.
2 ll est également recommandé d’avoir un certificat TESL (Teaching English as a Second Language) ou TEFL (Teaching English as a Foreign Language). Ces certificats ne remplacent toutefois pas le diplôme universitaire ou collégial.
3 Les Canadiens qui habitent déjà à Taïwan peuvent obtenir une attestation de vérification de casier judiciaire en demandant le formulaire d’empreintes digitales en personne ou par courrier. Le formulaire doit être rempli par le demandeur au poste de police local à Taïwan, puis posté directement à la GRC au Canada. Le formulaire doit également être authentifié par le Bureau économique et culturel de Taïpei (TECO) au Canada. Ce service n’est pas offert à Taïwan.

Visas

Pour travailler légalement à Taïwan, il faut se procurer un visa de résident qui donne l'autorisation d'accepter un emploi. Il peut se révéler difficile d'obtenir la permission de travailler. On ne peut demander un permis de travail sans l'aide d’un employeur éventuel.

Il est considéré illégal de travailler (y compris enseigner l’anglais) sans permis de travail et de travailler à une adresse différente de celle indiquée sur le certificat de résident étranger. Le Bureau du travail effectue périodiquement des vérifications au hasard dans les buxibans et les établissements d’enseignement. Le travail illégal peut notamment entraîner l’imposition d’une amende, l’expulsion immédiate et l’interdiction de séjour.

Les travailleurs étrangers sont souvent embauchés avant leur arrivée à Taïwan. Or, une fois sur place, ils peuvent découvrir que leur employeur potentiel ne peut leur procurer ni permis de travail, ni visa de résident, et ils se retrouvent en difficulté et endettés. Seul le Bureau du travail de l’administration municipale (p. ex. Taïpei, Taichung ou Kaohsiung) de l’endroit où se trouve l’employeur peut se pencher sur les différends contractuels, notamment les demandes d’indemnisation découlant d’une fausse représentation des conditions d’emploi. À défaut de pouvoir résoudre le problème par l’entremise de ce bureau, le système judiciaire local constitue le seul autre recours.

Les étrangers qui ont besoin de plus amples renseignements sur le droit du travail ou qui souhaitent signaler un traitement injuste peuvent appeler une ligne d’assistance pour signaler tout problème lié au travail. Le numéro de téléphone à Taïpei est le 011 886 2 2550 2151.

Les Canadiens désireux de travailler à Taïwan devraient vérifier la crédibilité de tout employeur éventuel, au Canada, auprès du Bureau économique et culturel de Taïpei le plus proche ou, à Taïwan, auprès du Bureau de l'éducation de l'administration municipale où se trouve l'employeur (voir la section Sources d’information). Le Bureau de l’éducation communiquera au besoin avec le ministère de l’Éducation.

Programme de dispense de visa

Les titulaires de passeport canadien n’ont pas à se procurer un visa de tourisme ou d’affaires pour un séjour d’une durée de 90 jours ou moins. Afin d’être admissible au programme de dispense de visa, votre passeport canadien doit demeurer valide pendant au moins six mois à partir de la date d’entrée, et un billet de retour confirmé doit être présenté. Dans le cas contraire, les autorités de l'immigration à l'aéroport de Taïwan où vous atterrirez refuseront votre entrée et vous renverront à votre dernier port d’embarquement.

Une fois à Taïwan, les Canadiens peuvent prolonger leur séjour pour une période supplémentaire de 90 jours en présentant une demande au Bureau des affaires consulaires de Taïwan (disponible en anglais seulement). La demande ne doit pas être présentée à des fins d’emploi ou de résidence, et doit être faite 30 jours avant la fin du séjour de 90 jours dispensé de visa.

Les Canadiens qui entrent à Taïwan dans le cadre du programme de dispense de visa n’ont pas le droit d’accepter un emploi avant d’avoir obtenu une autorisation préalable du gouvernement de Taïwan. Les personnes dont la demande d’emploi est approuvée devront alors quitter Taïwan afin d’obtenir un visa de résident auprès d’un Bureau économique et culturel de Taïwan à l’étranger.

Visa de résident

Les Canadiens qui ont l'intention de rester plus de 180 jours à Taïwan dans le but d'accepter un emploi, de faire des affaires, de rendre visite à des membres de leur famille, d’étudier, de travailler comme missionnaires ou d'entreprendre d'autres activités légitimes peuvent demander un visa de résident. La demande, accompagnée des documents pertinents, doit être présentée à un Bureau économique et culturel de Taipei à l'étranger.

Les Canadiens détenteurs d'un visa de résident peuvent entrer plusieurs fois à Taïwan. Ils doivent néanmoins obtenir un permis de rentrée auprès d’un centre de service de l’Agence nationale de l’immigration (site disponible en anglais seulement). Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de composer le 011 886 800 024 111 (au Canada) ou le 0800 024 111 (à Taïwan).

Les Canadiens qui souhaitent demander un visa pour enseigner légalement à Taïwan doivent satisfaire aux exigences énumérées dans la section Qualification en enseignement (ci-dessus).

Certificat de résident étranger

Les Canadiens qui détiennent un visa de résident doivent demander un certificat de résident étranger dans un centre de service de l’Agence nationale de l’immigration (site disponible en anglais seulement) dans les 15 jours de leur arrivée à Taïwan ou dans les 15 jours suivant la délivrance du visa de résident. En vertu de la loi, les ressortissants étrangers doivent avoir ce certificat sur eux en tout temps. Les détenteurs du certificat de résident étranger ne sont plus obligés de demander un permis de sortie avant de quitter Taïwan, mais ils sont néanmoins tenus de demander un permis de rentrée.

Travailler légalement à Taïwan

Pour travailler légalement à Taïwan, il faut s’assurer que l'employeur prend les dispositions nécessaires à l'obtention d'un permis de travail. Le processus peut prendre des mois. Le visa de résident est accordé à la condition que la personne visée occupe l'emploi pour lequel il a été délivré. Si un travailleur étranger quitte son emploi pour une raison ou une autre, l’employeur est tenu d'en aviser la police. Tous les documents pertinents doivent être traités avant qu’il ne puisse travailler pour un autre employeur. Il est illégal de travailler pour un employeur autre que celui qui a parrainé un étranger en vue de l’obtention d’un permis de travail.

Les règlements régissant les travailleurs étrangers et le statut de résident étranger changent souvent. Pour consulter des règlements à jour et obtenir de l'information sur les frais, il faut s’adresser au bureau diplomatique ou consulaire de Taïwan le plus proche (à l'étranger) ou à un bureau de l'immigration à Taïwan.

Problèmes juridiques

Il incombe à toute personne se trouvant à Taïwan de comprendre les lois locales et de s'y conformer. Certains étrangers font face à de sérieux problèmes juridiques avec les services taïwanais de l'immigration, soit :

  • parce qu'ils acceptent un poste de professeur d'anglais alors qu'ils séjournaient à Taïwan en tant que touristes; soit
  • parce qu'ils acceptent de travailler à temps partiel ou qu'ils donnaient des cours particuliers pour un employeur autre que celui qui les avait parrainés.

En vertu de la loi taïwanaise sur l’emploi, les étrangers travaillant sans permis de travail pendant leur séjour à Taïwan devront payer une amende et quitter le pays sans délai. Leurs employeurs recevront également une amende.

Contrats et droits en matière de travail

Il arrive que des Canadiens aient des différends contractuels avec un employeur. À Taïwan, on considère parfois le contrat comme une entente de travail extrêmement souple, qui peut faire l'objet de négociations ultérieures. Il faut se rappeler qu'une entente verbale avec un employeur peut être aussi importante qu'un contrat écrit. Toutes les parties ont intérêt à bien comprendre leurs obligations contractuelles.

Les étrangers impliqués dans des conflits liés à des contrats ou aux droits en matière de travail peuvent présenter une demande de médiation ou d’aide auprès d’un centre municipal de consultation pour les travailleurs étrangers, auprès des autorités locales en matière de travail ou auprès d’organisations indépendantes. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la page de renseignements à l’intention des étrangers (site disponible en anglais seulement) de l’Agence nationale d’immigration.

Logement

Une personne qui ne parle pas mandarin et qui cherche un logement bon marché devrait envisager de partager un logement avec un autre étranger ou avec un Taïwanais maîtrisant l'anglais. À Taïpei, on trouve plusieurs babillards sur la rue Shida ou au Centre de formation en mandarin de la National Taiwan Normal University (disponible en anglais seulement). Pour les personnes ayant de bons rudiments de mandarin, le service de logement sans but lucratif Tsui Mama constitue une bonne solution. Moyennant des frais modiques, ce service offre des listes d'appartements à louer dans toute la ville, pour tous les budgets. Tsui Mama se trouve au 76, rue Wenchou.

Même si la vie au centre-ville de Taïpei est intéressante et pratique, il est possible de trouver des logements moins chers dans des localités plus éloignées depuis que le métro dessert des régions comme New Taipei City. La solution la plus pratique consiste à partager un appartement avec quelqu'un qui se trouve à Taïwan depuis un certain temps. Il faudra peut-être signer un bail de quelques mois et verser un dépôt, ou payer à l'avance au mois.

Les nouveaux venus qui louent un appartement eux-mêmes doivent généralement signer un bail d'un an et verser au moins un mois de loyer en dépôt, qu'ils perdront s'ils rompent le contrat. Habituellement, les services publics, tels que l'électricité, l'eau et le gaz, se paient séparément. Les appartements peuvent se louer meublés ou non meublés. On peut trouver des meubles bon marché à Taïpei sur le chemin Chungking Sud, près de l'intersection du chemin Tingchow. Seul un résident de Taïwan peut faire brancher une ligne téléphonique. Il faut donc trouver un Taïwanais ou un étranger possédant un certificat de résident étranger qui peut signer à titre de garant.

Impôt sur le revenu

Quiconque touche un revenu d'une source à Taïwan doit payer l'impôt taïwanais sur le revenu. L'année d'imposition va du 1er janvier au 31 décembre. Les contribuables étrangers sont répartis dans deux catégories : les non-résidents et les résidents. Les taux d'imposition sont en fonction de la durée du séjour, non du type de visa.

Les Canadiens qui travaillent à l'étranger peuvent également être soumis à l'impôt canadien. Ils devraient consulter Impôts pour les Canadiens voyageant, vivant ou travaillant à l'étranger avant d'accepter un emploi à l'étranger.

Non-résidents

Un non-résident qui travaille à Taïwan moins de 90 jours durant une année d'imposition se verra retenir de l'impôt par l'employeur (pour la rémunération perçue à Taïwan). Ce particulier n'a pas à produire de déclaration de revenus. La rémunération perçue à l’extérieur de Taïwan pour des services rendus à Taïwan n'est pas assujettie à l'impôt taïwanais.

Un non-résident qui travaille à Taïwan plus de 90 jours mais moins de 183 jours pendant une année d'imposition se verra retenir l'impôt par l'employeur (pour toute rémunération, qu'elle soit versée à Taïwan ou à l'étranger). Ce particulier doit produire une déclaration de revenus. Normalement, la prolongation de tout visa au-delà de 90 jours requiert un certificat du Bureau fiscal attestant que l'impôt sur le revenu a été payé.

Résidents

Un résident qui travaille à Taïwan pendant 183 jours ou plus pendant une année d'imposition doit payer de l'impôt sur le revenu à un taux progressif pour tout revenu gagné à Taïwan, que celui-ci soit versé à Taïwan ou non. L'impôt sur le revenu doit être payé sur le revenu net, ce qui permet au contribuable d'avoir droit à une déduction à titre de salarié ainsi qu'à des exonérations fiscales pour les personnes à charge ou les dons à des organismes de bienfaisance certifiés. La durée du séjour du contribuable à Taïwan se calcule à partir des dates d'entrée et de sortie figurant dans le passeport. Dans le cas de résidents qui entrent et sortent régulièrement de l’île, on calcule les jours passés à Taïwan pour établir la durée totale du séjour.

Pour obtenir plus de détails, veuillez vous adresser à :

National Taxation Bureau of Taipei (site disponible en anglais seulement)
2, chemin Zhonghua, section 1, Wanhua District
Taïpei 10802, Taïwan
Téléphone : +886 2 2311 3711 poste 1116
Télécopieur : +886 2 2389 1052

Assurance médicale

Les résidents étrangers détenteurs d'un certificat de résident valide de plus de quatre mois peuvent souscrire au programme d'assurance-maladie nationale. Le cas échéant, ils versent des cotisations mensuelles et sont admissibles à tous les avantages offerts par le régime. Ce dernier est peu dispendieux et offre une très grande couverture. Cependant, il ne couvre pas entièrement les coûts liés au traitement d'un problème médical grave. Les frais médicaux, en particulier pour les séjours à l'hôpital, peuvent grimper rapidement. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme d’assurance-maladie nationale, veuillez consulter le site Web du Bureau de l’assurance-santé nationale (disponible en anglais seulement).

On recommande vivement aux Canadiens de souscrire à une assurance médicale supplémentaire avant leur arrivée à Taïwan, soit auprès d’une compagnie d'assurance taïwanaise ou d’une compagnie canadienne.

Statut des Canadiens à Taïwan

Les étrangers attirent l’attention à Taïwan. Il se peut que les Taïwanais examinent tout ce que fait un étranger, en particulier en dehors des grands centres métropolitains. Malgré les changements sociaux rapides observés au cours des 10 dernières années, la société taïwanaise reste traditionnelle à bien des égards. Les Canadiens devraient toujours tenir compte des normes culturelles en vigueur dans ce pays et des attentes des Taïwanais.

Valeurs éducatives

La plupart des écoles sont privées; les parents paient des frais de scolarité et exercent une très grande influence sur le programme et les politiques de l'école. L'accent est mis dans une large mesure sur le rendement scolaire, même à un très jeune âge. Parfois, on attribue les mauvais résultats de l'élève à des lacunes chez l'enseignant. Nombre de programmes d'enseignement de l'ALS visent avant tout à permettre très rapidement à l'enfant de dire quelques mots en anglais et mettent moins l'accent sur un véritable apprentissage. Ainsi, les jeunes élèves vont parfois jusqu'à apprendre un livre par cœur au lieu d'apprendre à lire.

En général, les élèves taïwanais affichent un comportement respectueux en classe, mais ce n’est pas toujours le cas à l'égard d'un enseignant étranger. Des problèmes peuvent survenir parce que les enfants taïwanais ne sont pas habitués au style plus ouvert et plus décontracté des professeurs étrangers. Pour assurer la discipline en classe, il faut expliquer les attentes et les règles à suivre, dès le début. Les employés de soutien peuvent servir d'interprètes en chinois en cas de besoin.

Adaptation à la société taïwanaise

Vivre à Taïwan peut se révéler une expérience intéressante et stimulante mais aussi déroutante et frustrante, voire difficile. Le choc culturel peut frapper même les gens habitués à vivre à l'étranger. Il s'agit d'une forme de stress psychologique qui survient lorsque les habitudes ou repères familiers ne sont plus présents. Ces repères englobent les nombreuses façons qui permettent de s’adapter aux exigences de la vie quotidienne. L'absence de repères familiers peut provoquer un malaise, souvent accompagné d'irritabilité, de ressentiment, de mal du pays et de dépression. Le choc culturel peut être léger ou grave. Il peut être passager ou durer des mois. La plupart des gens vivront un choc culturel à un certain moment durant leur séjour ou leur déplacement à l’étranger. Il est important d’en connaître les symptômes qui sont entre autres :

  • la somnolence
  • l’apathie
  • la dépression
  • la consommation compulsive de nourriture et d’alcool
  • le mal du pays
  • une nostalgie exagérée pour les amis et tout ce qui est resté à la maison
  • des stéréotypes négatifs sur les Taïwanais
  • une baisse d’efficacité
  • des maladies mineures récurrentes
  • une obsession de la propreté ou de la santé.

Le manque d’exercice physique et de sommeil ou une mauvaise alimentation peuvent aggraver les symptômes. Ceux-ci tendent à se manifester dans les trois à six mois suivant l’arrivée, lorsque la nouveauté s’est estompée et qu’il devient impératif de s’installer. Voici quelques conseils pour faciliter le processus d'adaptation :

  • Admettre franchement la présence de ce stress. Ce n'est pas un signe de faiblesse que d'admettre qu’on se sent mal à l'aise, tendu ou confus.
  • Reconnaître que l'adaptation exige un effort soutenu. Considérer le changement comme un défi plutôt que comme une menace. Il ne faut pas s’attendre à ce que tout tombe en place immédiatement.
  • Établir une routine dès que possible. Une routine pour manger, dormir et passer son temps libre procure une certaine stabilité quand tout le reste est en mouvement.
  • Rendre son chez-soi agréable et prévoir des moments spéciaux pour soi à Taïwan. Il ne suffit pas d'attendre simplement les vacances.
  • Apprendre les règles de vie propres à Taïwan. Il faut essayer de comprendre comment et pourquoi les Taïwanais font les choses comme ils les font. Le comportement et les coutumes des Taïwanais diffèrent des nôtres, mais ne sont ni meilleurs ni pires. Il est plus facile de s’adapter que de changer les autres.
  • Apprendre quelques mots de mandarin. L’apprentissage ne serait-ce que de rudiments de cette langue facilite beaucoup la vie à Taïwan. Les habitants apprécieront toujours ce genre d’effort. Le mieux, c'est de commencer dès le début du séjour, car beaucoup d'étrangers perdent leur enthousiasme et finissent par vivre à Taïwan pendant des années sans parler un mot de mandarin. À Taïpei, plusieurs universités et établissements privés offrent des cours de mandarin.
  • Participer à des activités et rencontrer des gens. En prenant part à des activités qui nous intéressent, on a l'occasion de rencontrer des gens partageant nos intérêts. Il est important d’établir des contacts et de se faire des amis taïwanais et étrangers. Il est intéressant d’explorer la partie de la ville où on vit, les environs de la ville, puis les sites pittoresques de Taïwan. Pour rencontrer des Taïwanais et pratiquer le mandarin, on peut consulter les babillards des universités où sont affichés des messages d'étudiants taïwanais à la recherche d'un échange linguistique. En général, on passe une heure à parler l'anglais, puis une autre à parler le mandarin.
  • Rester en contact avec les amis au Canada.

Pour plus d’information, veuillez consulter atténuer le choc culturel.

Services offerts par le Bureau commercial du Canada à Taïpei

Les bureaux du gouvernement du Canada peuvent aider les Canadiens qui se trouvent à l’étranger à maints égards. Toutefois, il y a des limites à ce qu’ils peuvent faire.

Par exemple, le personnel consulaire peut :

  • offrir de l’aide en matière de services notariaux;
  • aider à remplacer un passeport perdu, volé, endommagé ou expiré;
  • fournir une liste d’avocats locaux;
  • fournir une liste de numéros de téléphone de divers organismes gouvernementaux taïwanais.

Toutefois, il ne peut pas :

  • fournir des conseils juridiques ou recommander un avocat;
  • faire effectuer une vérification des antécédents criminels pour le compte d’une personne;
  • obtenir des permis ou des licences auprès des autorités locales pour une personne, notamment un visa étranger ou un permis de travail;
  • faire enquête sur un employeur potentiel, ni le recommander ou s’en porter garant;
  • aider à trouver un logement.

Veuillez consulter À propos des services consulaires pour une liste exhaustive des services offerts aux Canadiens à l'étranger. 

Les Canadiens qui se trouvent à Taïwan sont invités à s’inscrire auprès du Services d’Inscription des Canadiens à l’étranger. Ce service permet au gouvernement du Canada de communiquer avec les personnes inscrites advenant une urgence à l’étranger ou au Canada.

Sources d’information à Taïwan

Les sites ci-dessous ne sont disponibles qu’en anglais :

Ministry of Labor

Government Information Office 

Taiwan Tourism Bureau

Teaching English and Living in Taiwan  

Ministère de l’Éducation, administration municipale de Taichung
No. 36, rue Yangming, Fengyuan District
Taichung City 420018, Taïwan
Téléphone : +886 4 2228 9111

Ministère de l’Éducation, administration municipale de Taïpei
8F aile nord, 1, chemin Shih Fu, district de Xinyi
Taïpei, Taïwan
Téléphone : 886 2 2720 8889 ou 2720 8898
Télécopieur : 886 2 2723 9730

Bureau de l’éducation, Kaohsiung
2, chemin Si Wei San
Kaohsiung, Taïwan
Téléphone : 886 7 337 3116
Télécopieur : 886 7 331 4911

Ministère de l’Éducation
5, chemin Zhongshan Sud
district de ZhongZheng.
Taïpei City 10051, Taïwan
Téléphone : +886 2 7736 6666

Service national de police, ministère de l’Intérieur
7, Sec. 1, chemin Jhongsiao E., district de Jhongjheng,
Taïpei 100, Taïwan (R.O.C.)
Téléphone : 02-2321-9011 

Bureau économique et culturel de Taïpei, Canada
World Exchange Plaza, bureau 1960
45, rue O'Connor
Ottawa (Ontario)  K1P 1A4
Téléphone : (613)-231-5080
Contactez-nous
 
Bureau économique et culturel de Taïpei, Toronto
151, rue Yonge, bureau 501,
Toronto (Ontario)  M5C 2W7
Téléphone : (416) 369 9030
Contactez-nous

Bureau économique et culturel de Taïpei, Vancouver
925, rue Georgia Ouest, bureau 2008
Vancouver (Colombie-Britannique)  V6C 3L2
Téléphone : (604) 689 4111
Contactez-nous

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Tél. : 1-800-267-8376 (au Canada) ou 613-944-4000
Courriel : info@international.gc.ca  

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