Rachelle Dalton, agente consulaire au Mexique

Le 25 mai est la Journée des enfants disparus. Chaque année, des centaines d’enfants canadiens sont amenés illégalement hors du pays ou sont retenus dans un autre pays par des parents ravisseurs.

Rachelle Dalton, conseillère et consule à l'ambassade du Canada au Mexique, parle de son expérience de ces situations.

« Les cas d’enlèvements d'enfants à l’international sont difficiles : d'abord parce qu'il s’agit d’enfants, ensuite parce que leur dénouement est généralement long et ardu. Ils ne sont pas inhabituels, surtout au Mexique, puisque nous sommes plutôt près du Canada. »

Les représentants canadiens travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales et internationales pour assurer la sécurité, la protection et le bien-être des enfants canadiens.

« Je m'implique en tout dernier recours, c’est-à-dire quand toutes les avenues juridiques ont été explorées sans succès ou quand il y a des problèmes de communication entre la famille et les autorités locales. Mon équipe et moi travaillons en étroite collaboration avec des partenaires du gouvernement du Canada comme la Gendarmerie royale du Canada, l'Agence des services frontaliers et le programme Passeport. Il n'y aurait aucun moyen de résoudre ces cas si nous ne travaillions pas tous dans le même but. »

« Le plus difficile, dans ces cas, c’est que parfois nous pouvons faire très peu, parce que nous n'avons pas nécessairement le consentement des deux parents pour aider l’enfant. Mais quand il y a des progrès, cela arrive très rapidement et nous devons être prêts à prendre des décisions tout aussi rapidement. Notre objectif principal est toujours d’assurer la sécurité de l'enfant. »

La grand-mère d'un enfant que Rachelle a aidé dans une affaire d'enlèvement international a écrit ce qui suit sur son expérience :

« La détermination de Rachelle et sa capacité de travailler sous pression ont été mises à l'épreuve dans notre cas. Elle a été incroyable! Les représentants du gouvernement du Canada ont veillé à ce que nous soyons pris en charge, jusqu'à la fin de notre long combat. »

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