Enseigner l’anglais au Japon
Table des matières
- Introduction
- Trouver un emploi d’enseignant au Japon
- Établissements et programmes d’enseignement des langues
- Ressources à consulter pour trouver un emploi
- Exigences d’entrée et de sortie
- Contrats
- Argent
- Hébergement
- Impôt sur le revenu
- Pension de retraite et remboursement d'impôt
- Assurance-maladie
- Avant de partir
- Adaptation à la culture japonaise
- Source d'information au Japon
- Aide offerte par l’ambassade du Canada
Introduction
Si vous êtes prêt à relever le défi de vivre et travailler au Japon, vous pourriez y vivre l’une des périodes les plus captivantes et les plus enrichissantes de votre vie. Comme il y a beaucoup de Japonais qui veulent absolument apprendre une langue étrangère, surtout l’anglais, il est toujours possible de se trouver un emploi d’enseignant au Japon.
Il n’en est pas moins important d’envisager avec réalisme les désagréments auxquels vous pourriez faire face, par exemple :
- la distance qui sépare le Japon du Canada;
- les nettes différences entre la culture japonaise et la culture canadienne;
- le faible nombre d’anglophones et de services fournis en anglais dans plusieurs petites villes et même dans les grands centres urbains;
- le coût élevé de la vie.
Consultez les plus récents Conseils et avertissements pour le Japon afin d’obtenir des renseignements sur la sécurité, les lois et coutumes, les exigences d’entrée, les conditions sanitaires et d’autres aspects importants liés aux voyages.
La plupart des Canadiens qui travaillent au Japon n’y rencontrent pas de problèmes d’ordre contractuel ou sur le plan des relations de travail. Certains d’entre eux ont toutefois vécu des expériences professionnelles très différentes de ce à quoi ils s’attendaient.
L’ambassade du Canada au Japon et ses consulats ne peuvent pas intervenir dans les différends contractuels opposant des citoyens canadiens à leur employeur japonais. Ils ne peuvent pas agir comme avocat ou médiateur dans ce genre de conflit. Ils ne peuvent pas non plus faire enquête sur d’éventuels employeurs, les recommander ou s’en porter garants. Il vous incombe donc d’évaluer vous-même toute offre d’emploi avant de signer un contrat.
Cependant, si vous éprouvez des difficultés pendant que vous travaillez au Japon, communiquez avec la section consulaire de l’ambassade du Canada à Tokyo ou avec l’un des consulats canadiens aux adresses suivantes :
TOKYO, Ambassade du Canada
3-38 Akasaka 7-chome, Minato-ku, Tokyo, Japon 107-8503
Tél. : 81 (3) 5412-6200
Téléc. : 81 (3) 5412-6289
Courriel : tokyo-consul@international.gc.ca
Internet : www.international.gc.ca/country-pays/japan-japon/tokyo.aspx?lang=fra
HIROSHIMA, Consulat du Canada
Adresse : a/s Chugoku Electric Power Co. Inc., 4-33 Komachi, Naka-ku, Hiroshima-shi, Hiroshima-ken, Japon 730-8701
Tél. : 81 (82) 246-0057
Téléc. : 81 (82) 246-0057
NAGOYA, Consulat du Canada
Adresse : Nakato Marunouchi Building, 6F, 3-17-6 Marunouchi, Naka-ku, Nagoya-shi, Aichi-ken, Japon 460-0002
Tél. : 81 (52) 972-0450
Téléc. : 81 (52) 972-0453
Courriel : ngoya@international.gc.ca
OSAKA, Consulat du Canada
Adresse : c/o Tsuda Sangyo Co., Ltd.
1-8-19 Hirabayashi Minami, Suminoe-ku
Osaka, 559-8550, Japon
Tél./téléc. : 81–6–6681–0250 (international) 06-6681-0250 (au pays)
SAPPORO, Consulat du Canada
Adresse : Place du Canada, 2e étage, Poseidon Maruyama, 1-3 Odori Nishi 26-chome, Chuo-ku, Sapporo, Japon 064-0820
Tél. : 81 (11) 643-2520
Téléc. : 81 (11) 643-2520
Courriel : ryojikan@yamani.com
Vous pouvez aussi communiquer avec l’ambassade du Japon ou l’un de ses consulats au Canada.
Pour téléphoner au Japon à partir d'autres pays, composez :
l'indicatif international + l'indicatif du pays + l'indicatif régional + le numéro de téléphone
Par exemple, pour appeler du Canada à l'ambassade canadienne à Tokyo, vous devez composer le :
011-81-3-5412-6200
Pour faire un appel interurbain au Japon, vous devez composer
l'indicatif régional ou local + le numéro de téléphone
Par exemple, pour téléphoner d’Osaka à l'ambassade du Canada à Tokyo, vous devez composer le :
03 + 5412-6200
Il peut être compliqué d’appeler à l’étranger à partir du Japon, car plusieurs entreprises offrent des services téléphoniques internationaux et elles ont toutes des numéros d’accès différents. Si vous utilisez un téléphone public pour appeler à l’étranger (à l’aide d’une carte d’appel de NTT, d’une carte IC ou de pièces de monnaie), il est préférable d’utiliser le code d’accès de KDDI :
001 + 010 (code d'accès à l'interurbain) + l’indicatif du pays + l’indicatif régional + le numéro de téléphone
Pour appeler à l’étranger à l’aide d’un téléphone résidentiel ou mobile, vous devrez généralement composer :
Le code d’accès à l’interurbain + l’indicatif du pays + l’indicatif régional + le numéro de téléphone
Nous vous recommandons toutefois de vérifier le code d’accès à l’interurbain auprès de votre compagnie de téléphone.
Trouver un emploi d'enseignant au Japon
Si vous avez décidé de vous installer au Japon pour y enseigner les langues, sachez qu’il est nettement préférable d’avoir un emploi assuré avant de vous y rendre. Les personnes qui prévoient plutôt de se rendre d’abord au Japon pour ensuite y chercher un emploi doivent avoir suffisamment d’argent pour subvenir à leurs besoins entre-temps. N’oubliez pas que les titulaires d’un visa de touriste n’ont pas le droit d’y travailler. Il faut d’abord se procurer un visa de travail (voir exigences d’entrée et de sortie).
Au Japon, la plupart des postes vacants dans l’enseignement se trouvent dans les grandes villes comme Tokyo. Si vous préférez travailler dans une plus petite ville, il y a aussi des possibilités d’emploi dans les petites villes, mais les salaires peuvent être moins élevés. Le Programme Japan Exchange and Teaching (JET) permet de travailler à l’extérieur des régions métropolitaines, tout en offrant les mêmes salaires partout au Japon, quel que soit le lieu de travail.
Établissements et programmes d'enseignement des langues
L'ambassade du Canada au Japon et ses consulats ne tiennent pas de liste des établissements d'enseignement. Si vous envisagez d'accepter un emploi de professeur de langue étrangère au Japon, nous vous conseillons de demander à l'établissement concerné de vous fournir le nom et les coordonnées de professeurs qui y ont travaillé ou qui y travaillent encore, afin que vous puissiez vous renseigner directement auprès d’eux sur les conditions de travail.
Il existe quatre grands types de possibilités d’emplois comme professeur de langue étrangère au Japon :
Programme JET
En collaboration avec des organismes du gouvernement japonais, les autorités locales administrent le programme Japan Exchange and Teaching (JET). Ce programme, qui a été établi en 1987 et dont l’objectif principal est de promouvoir les échanges internationaux, jouit d’une excellente réputation au Japon et à l’étranger. Les participants au programme JET sont placés dans l’une des 47 préfectures et villes désignées du Japon, où ils travaillent comme professeurs de langues adjoints ou coordonnateurs de relations internationales. Les contrats sont renouvelés annuellement, jusqu’à concurrence de cinq ans.
Chaque année, le programme JET embauche plus de 2 000 personnes dont l’anglais est la langue maternelle pour enseigner dans les écoles japonaises. Celles‑ci ont droit à au moins 10 jours de congé par année, en plus des jours fériés. Les organismes gouvernementaux japonais règlent les formalités entourant le visa de travail, les billets d’avion, le logement et l’assurance-maladie. Pour plus de renseignements, consultez le site Web du programme JET Canada (en anglais seulement).
L’Association des anciens du programme JET aide à former les nouveaux participants avant leur départ pour le Japon et collabore avec l’ambassade du Canada au Japon pour sélectionner les candidats au programme. Pour obtenir davantage de renseignements, consultez le page Facebook de JETAA Canada (en anglais seulement).
Écoles de conversation (Eikawa)
Il y a des écoles de conversation anglaise (eikaiwa) partout au Japon. Les plus importantes possèdent de nombreuses succursales, alors que d'autres sont de petites entreprises dont l'existence est éphémère. La plupart des écoles recrutent des étrangers de langue maternelle anglaise pour donner des cours de conversation à des enfants et à des adultes. Elles exigent habituellement que les enseignants possèdent au minimum un diplôme universitaire. Un titre de reconnaissance officiel de formation en enseignement de l’anglais langue étrangère ou un brevet d’enseignement constitue un atout, mais ce n’est pas essentiel.
Généralement, la semaine de travail dure cinq jours et est suivie de deux jours de congé. La journée de travail type comporte de cinq à huit heures d’enseignement, et la majorité des cours sont donnés en après-midi ou en soirée. La plupart des classes comptent de 10 à 15 élèves, en général des étudiants de niveau universitaire ou des gens d'affaires qui se préparent en vue d’un détachement à l'étranger ou qui désirent simplement améliorer leur langue seconde. La plupart des écoles de conversation s’occupent des billets d’avion et du logement, du visa de travail et de l’assurance-maladie, en plus d’offrir sur place une formation en pédagogie. Comme certaines écoles sont assez importantes, les candidats ambitieux peuvent y gravir les échelons et jouir des avantages financiers et autres qui en résultent.
Écoles primaires et secondaires
Comme l’anglais fait partie du programme d’études au Japon, beaucoup d’écoles primaires et secondaires embauchent des professeurs adjoints à temps plein ou partiel. Pour la plupart de ces postes, il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience en enseignement ou un titre de reconnaissance officiel de formation en enseignement de l’anglais langue étrangère, mais les employeurs privilégient en général les candidats qui en possèdent. Conformément aux règlements du ministère japonais de l’Éducation, ce sont les conseils scolaires des préfectures ou le programme JET qui engagent les professeurs adjoints. Des agences de recrutement privées engagent également des professeurs adjoints. Les personnes recrutées par ces agences auraient toutefois intérêt à vérifier attentivement les modalités de leur contrat afin de s’éviter des problèmes.
Un grand nombre d’écoles fournissent le logement aux enseignants et leur accordent de 10 à 20 jours de congé par année au minimum, en plus des jours fériés. Comme les classes comptent souvent de 35 à 40 élèves, il peut s’avérer difficile de maintenir leur attention. Le temps réel consacré à l’enseignement peut être moindre que dans les écoles de conversation, mais les tâches des enseignants ne se limitent habituellement pas à la salle de classe. Le programme JET constitue un choix intéressant pour les candidats qui veulent enseigner dans une école secondaire. Certaines écoles imposent le programme d'études et la méthode pédagogique, tandis que d'autres ne possèdent même pas de matériel pour l’enseignement de l’anglais. Avant d’accepter un poste, il est donc important de demander si l'école où vous envisagez de travailler en fournit. Il est par ailleurs utile d'apporter son propre matériel d’enseignement de l'anglais langue étrangère.
Collèges et universités
Les grands collèges et universités du Japon ont des départements de langues étrangères et la plupart emploient des professeurs de langue étrangère à temps plein. Selon la taille de l’établissement, les classes peuvent être petites (pas plus de 15 élèves) ou très fréquentées. Les collèges et universités appliquent les normes les plus élevées au Japon pour le recrutement des professeurs, qui possèdent pour la plupart une maîtrise en enseignement de langue étrangère et de l'expérience en enseignement. Les conditions de travail et le salaire se comparent à ceux offerts en Occident, et le taux de roulement est stable. La plupart des professeurs enseignent de 10 à 15 heures par semaine, mais doivent également accomplir des tâches administratives courantes. Certains établissements fournissent aux enseignants un logement sur le campus. Les professeurs ont droit à environ trois mois de vacances par année.
Ressources à consulter pour trouver un emploi
Au Japon, on trouve des offres d’emploi de professeurs de langue dans les journaux et dans Internet. L’édition du lundi du Japan Times est largement consultée à cette fin. Dans Internet, on trouve des annonces de postes de professeurs de langue étrangère, notamment dans dans les sites ELT News, Gaijinpot.com, Jobs in Japan et O-Hayo Sensei (en anglais seulement).
Exigences d'entrée et de sortie
Visa
Les citoyens canadiens qui entrent au Japon à titre de touristes peuvent y rester pour une période maximale de 90 jours, à condition de détenir un passeport canadien et de ne toucher aucun revenu pendant leur séjour.
Les Canadiens qui veulent travailler au Japon doivent au préalable se procurer le visa voulu auprès d’une ambassade ou d’un consulat japonais à l’étranger. Ils doivent notamment trouver un employeur potentiel qui accepte de les parrainer et de faire les démarches pour la délivrance du certificat d’admissibilité. Pour obtenir ce certificat, vous devez fournir à une ambassade ou à un consulat du Japon des documents attestant votre scolarité et une lettre de votre employeur. Si vous répondez ensuite aux critères d’obtention d’un visa, l’ambassade ou le consulat vous en délivrera un. Votre employeur japonais devrait normalement vous aider à communiquer avec l’ambassade ou le consulat, et à obtenir votre visa auprès du Bureau japonais de l’immigration.
Si vous recevez une offre d’emploi pendant que vous séjournez au Japon au moyen d’un visa de tourisme de 90 jours, vous pouvez demander un visa de travail sans quitter le pays, à condition que votre visa de touriste soit encore valide. Toutefois, le processus peut prendre 45 jours ou plus. Si votre visa de touriste expire durant cette période, vous devrez quitter le Japon et y retourner muni d’un autre visa de touriste de 90 jours et continuer à attendre que le visa de travail soit traité. Le fait d’avoir présenté une demande de visa de travail ne garantit pas que vous serez autorisé à retourner au Japon, étant donné que cette décision revient aux autorités japonaises de l’immigration au point d’entrée. Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec le Bureau de l'immigration du Japon (en anglais seulement).
Visa vacances-travail
Les Canadiens munis d’un visa vacances-travail peuvent entrer au Japon pour une courte période de vacances et de travail. Les titulaires de ce visa n'ont pas besoin d'une autorisation supplémentaire pour exercer au Japon une activité rémunérée, pourvu que cette activité ne contrevienne pas à la législation japonaise régissant les entreprises de restauration et de divertissement, ni à la réglementation concernant l'ordre public et la morale.
Le gouvernement du Japon délivrera sans frais un visa vacances-travail pour un seul séjour aux citoyens canadiens qui satisfont à l'ensemble des conditions ci-dessous :
- résider actuellement au Canada;
- avoir l'intention d'entrer au Japon pour une durée déterminée; principalement pour y passer des vacances;
- être âgé de 18 à 30 ans au moment de la demande;
- détenir un passeport canadien valide et un billet de retour;
- disposer de ressources financières suffisantes pour couvrir les frais (y compris les frais médicaux) pour le début du séjour (c’est‑à‑dire 2 500 $ en chèques de voyage ou un relevé de compte bancaire indiquant un solde d’au moins 2 500 $);
- être en bonne santé et ne pas avoir de casier judiciaire.
Les Canadiens qui sont entrés au Japon au moyen d’un visa vacances-travail peuvent obtenir des renseignements généraux en s’adressant à la Japan Association for Working Holiday Makers (en anglais seulement).
Visas de travail
Il existe plusieurs catégories de visas de travail. La grande majorité des professeurs de langue étrangère détiennent un visa de formateur, qui leur permet d’enseigner dans les établissements publics (écoles primaires, écoles secondaires de premier cycle, écoles secondaires, écoles pour aveugles et écoles pour enfants handicapés) ou un visa de spécialiste des sciences humaines, qui leur donne le droit d’enseigner dans les établissements privés, par exemple dans les écoles de conversation et les entreprises. Ces visas sont habituellement valides pour une période de 3 ans. Les candidats doivent fournir les pièces suivantes :
- passeport valide;
- formulaire de demande;
- photo de format passeport;
- certificat d'admissibilité délivré par le Bureau japonais de l'immigration (il incombe à votre employeur d’en faire la demande en votre nom, mais vous devrez fournir des documents attestant votre scolarité et votre citoyenneté canadienne).
Changement d’employeur
Vous devez absolument déclarer tout changement d’emploi ou de statut d’emploi au Bureau japonais de l’immigration (en anglais seulement) dans les 14 jours qui suivent, même si vous n’avez pas de nouvel emploi qui vous attend.
Si vous avez trouvé un autre emploi, le Bureau de l’immigration (en anglais seulement) pourra maintenir votre visa tel quel (p. ex. si votre catégorie d’emploi et votre état civil sont les mêmes) ou encore vous délivrer une autre catégorie de visa (p. ex. si votre catégorie d’emploi ou votre état civil a changé).
Si vous n’avez pas d’autre emploi qui vous attend, vous avez généralement 90 jours pour en trouver un autre avant que votre visa ne soit révoqué par le Bureau de l’immigration (en anglais seulement). Le délai peut être repoussé si vous pouvez démontrer que vous cherchez activement un emploi (p. ex. en recourant aux services d’une agence de recrutement), bien que de telles exceptions ne soient pas garanties.
Enseignement de l’anglais à temps partiel
Il est permis par la loi de donner des cours d’anglais privés au Japon si vous souhaitez gagner un revenu d’appoint. Vous ne pouvez cependant le faire que si vous êtes déjà titulaire d’un visa de travail. Le fait de donner des cours privés ne vous rendra pas admissible à l’obtention d’un visa, et vous n’avez pas du tout le droit de donner des cours privés si vous êtes titulaire d’un visa de touriste.
Séjour prolongé sans autorisation et travail illégal
Il est interdit de rester au Japon après la date d’expiration du visa de travail ou d’exercer des activités non permises par le visa. Certains résidents étrangers qui avaient accepté un emploi sans détenir le visa approprié ont éprouvé de graves problèmes judiciaires avec les services japonais de l’immigration. Si vous séjournez au Japon muni d’un visa de séjour temporaire, vous ne pouvez pas vous livrer à des activités lucratives. Toute infraction à la loi sur l'immigration est sévèrement réprimée et rend notamment passible de déportation, d’une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans ou d’une amende pouvant atteindre 3 000 000 yens. Il vous incombe de connaître et de respecter les lois du pays. Si vous enfreignez la loi, les agents consulaires canadiens ne pourront vous être d'aucun secours, sauf pour vous fournir une liste d'avocats locaux.
Permis de rentrée
Pour obtenir de l’information sur les récentes modifications apportées au système relatif aux permis de rentrée pour les ressortissants étrangers au Japon, reportez-vous à la section « Inscription des ressortissants étrangers » ci‑dessous.
Inscription des ressortissants étrangers
Le 9 juillet 2012, un nouveau système de gestion des permis de résidence est entré en vigueur pour les ressortissants étrangers au Japon. Les changements comprennent ce qui suit :
- le remplacement du certificat actuel d'inscription au registre des étrangers par une carte de résident;
- la mise en place d’un nouveau système relatif aux permis de rentrée afin que les personnes qui quittent le Japon et qui y retournent dans un délai d'un an n'aient pas à se procurer un permis de rentrée;
- des changements à l’égard de la durée maximale du séjour.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires concernant le nouveau système de gestion des permis de résidence, les exigences d’entrée et de sortie et la procédure d’immigration, visitez le site Web du Bureau japonais de l’immigration (en anglais seulement) ou consultez nos conseils et avertissements pour le Japon.
Contrats
Le contrat est essentiel pour enseigner au Japon. Avant de commencer à travailler, négociez sans faute avec votre employeur un contrat de travail. Assurez-vous de bien en comprendre les clauses avant de signer.
Le contrat d’enseignement doit préciser à tout le moins les éléments suivants : salaire, logement, heures de travail, indemnité de départ, impôt sur le revenu, assurance-maladie, congés, indemnité de transport et allocation de voyage pour le vol de retour au Canada (versée seulement au terme du contrat). Si ces éléments ne sont pas mentionnés, vous devriez négocier avec votre employeur pour les faire ajouter.
La plupart des contrats prévoient un salaire mensuel fixe ou une rémunération fondée sur le nombre d’heures d’enseignement. Le salaire mensuel ou horaire minimum devrait y être indiqué.
Argent
La devise du Japon est le yen (JPY). Pour connaître le taux de change, consultez le Convertisseur de devises de la Banque du Canada. Les cartes bancaires étrangères ne sont acceptées qu’à certains guichets automatiques bancaires (GAB), dont ceux du Bureau de poste du Japon, des magasins 7-Eleven et de CityBank. Certaines banques des régions éloignées n’acceptent pas les chèques de voyage. Les cartes de crédit (en particulier Visa et MasterCard) sont acceptées un peu partout, mais elles sont moins fréquemment utilisées au Japon qu’au Canada, et plusieurs petits restaurants acceptent uniquement les paiements en argent comptant. Bon nombre de personnes se gardent de l’argent comptant pour leurs dépenses quotidiennes. Les crimes visant les étrangers sont peu fréquents, mais il est important d’être prudent.
Les banques qui affichent une enseigne Devises étrangères acceptées peuvent échanger les devises étrangères. On trouve des guichets de change Travelex dans les grandes villes. Il est aussi possible d’échanger des devises en retirant des fonds d’un compte bancaire canadien dans l’un des GAB mentionnés ci‑dessus.
Les chèques ne sont pas utilisés au Japon. Il est donc essentiel d’ouvrir un compte bancaire japonais pour que l’employeur puisse y déposer votre rémunération. Les virements bancaires sont couramment utilisés pour effectuer divers paiements (p. ex. abonnements à un centre de conditionnement physique) lorsque les cartes de crédit ne sont pas acceptées.
Hébergement
Logement
Certains employeurs fournissent le logement à leur personnel enseignant. Si votre employeur ne vous loge pas, il pourra peut-être vous aider à trouver un logement et négocier pour vous le loyer et le coût des services publics. Au Japon, les logements sont habituellement beaucoup plus chers et beaucoup plus petits qu’au Canada. Dans les grandes villes, un modeste appartement d’une chambre avec petite cuisine et salle de bain peut coûter au moins 100 000 yens par mois.
Trouver un logement
Pour trouver un logement au Japon, on peut s’adresser à un courtier en immeubles ou consulter les annonces classées dans les journaux et les magazines. Lorsque vous rencontrez un courtier, vous devriez vous faire accompagner par quelqu’un qui vous servira d’interprète.
L’appartement est habituellement décrit par un code qui comporte un chiffre (le nombre de chambres) et une ou plusieurs lettres : L (living room : salon), D (dining room : salle à manger) ou K (kitchen : cuisine).
Dans bon nombre d’appartements, en particulier les moins chers, les appareils électroménagers, tels que machines à laver, réfrigérateurs ou cuisinières, ne sont pas fournis.
Conditions générales
Avant de signer un bail, assurez-vous de bien comprendre les modalités prévues ainsi que les conditions de vie et les règles applicables.
Le prix du loyer est habituellement fixé au mois, mais d’autres frais s’ajouteront probablement, comme les frais de gestion (kanrihi) et le pas de porte ou key money (rei-kin). Sachez également que vous devrez verser, à la signature du bail, l’équivalent de cinq ou six mois de loyer (voir « Paiements » ci-dessous).
Au moment de signer le bail, vous devrez présenter votre certificat d’inscription au registre des étrangers et bien souvent un état du revenu (que vous fournira votre employeur). On demandera peut-être également qu’une personne vous cautionne (habituellement un Japonais qui réside au Japon). Certaines entreprises offrent un service de répondants moyennant certains frais.
Paiements
À la signature du bail, on vous demandera sûrement de payer les frais suivants :
Loyer
Vous devrez probablement payer le mois en cours et le mois suivant. Habituellement, il faut verser le loyer d’un mois à la fin du mois précédent.
Shiki-kin (dépôt de garantie)
Le dépôt, qui représente habituellement un ou deux mois de loyer, sert à couvrir les mois non payés ou les réparations à faire lorsque le locataire déménage. S’il reste de l’argent, le propriétaire le remet au locataire.
Rei-kin (pas de porte)
Ce montant, qui correspond normalement à un ou deux mois de loyer, n’est pas remis au locataire lorsqu’il quitte le logement.
Kyoekihi / Kanrihi (frais liés aux aires communes / frais de gestion)
La plupart des locataires doivent payer ces frais.
Chukai-ryo (commission de l’agence)
Cette commission (habituellement environ un demi-mois de loyer) est versée au courtier qui a trouvé le logement.
Hébergement temporaire
Les petits hôtels, qu’on appelle gaijin houses, constituent une solution pratique pour se loger temporairement. On y trouve des dortoirs, des chambres à occupation simple ou double ou des appartements meublés, qu’on peut louer à la semaine ou au mois. L’hébergement temporaire peut coûter très cher, et il faut parfois verser un dépôt de garantie. Voici quelques sites Web de Tokyo (en anglais seulement) que vous pouvez consulter pour trouver un logement :
- Paci Com (en anglais seulement)
- Sakura House
- Sakura Hotel
Pour vous loger à meilleur prix, vous pourriez envisager d’habiter chez une famille japonaise. Il s’agit d’un excellent moyen de se faire de nouveaux amis et d’apprendre les rudiments du japonais. Pour en savoir davantage sur les programmes d’accueil dans les familles japonaises, consultez les sites Web suivants (en anglais seulement) :
Vous pouvez également consulter les babillards dans Internet pour trouver un logement à partager dans la région qui vous intéresse.
Impôt sur le revenu
Toute personne qui touche un revenu au Japon doit payer l'impôt japonais sur le revenu. L'année d'imposition s’étend du 1er janvier au 31 décembre. Les contribuables étrangers sont répartis en deux catégories :
- Non-résidents
- Résidents
Le taux d'imposition est établi en fonction de la durée du séjour et non du type de visa. Le site Web de l’Agence du revenu du Canada (ARC) renferme de l’information sur les obligations quant à l’impôt canadien des contribuables qui vivent à l’étranger.
Bureau international des services fiscaux
2204, chemin Walkley
Ottawa (Ontario)
K1A 1A8
Tél. : 1 800 267-5177 (au Canada) ou (613) 952-3741 (appels à frais virés du Japon)
Non-résidents
L’employeur d’un non-résident (personne qui séjourne au Japon moins d’un an) retiendra l'impôt sur son salaire pour le revenu perçu au Japon (y compris le revenu versé à l’étranger pour des activités exercées au Japon).
Résidents
Un résident est une personne qui séjourne au Japon plus d’un an sans quitter le pays. Aux fins de l’impôt, il existe deux sortes de résidents :
- Les résidents permanents sont imposés sur le revenu gagné au Japon ou à l’étranger.
- Les résidents non permanents (qui vivent au Japon plus d’un an, mais moins de cinq ans, et qui n’ont pas l’intention de devenir résidents permanents) sont imposés sur le revenu gagné au Japon. Ils sont également imposés sur le revenu de sources étrangères.
Les résidents, permanents ou non, peuvent demander certaines déductions pour des frais médicaux, la perte ou le vol de biens et un prêt au logement.
Les contribuables sont salariés ou non :
- Les employés salariés n’ont pas besoin de remplir une déclaration de revenu, car l’impôt est prélevé sur leur salaire et versé par l’employeur.
- Les contribuables non salariés doivent calculer eux-mêmes leur revenu et l’impôt à payer pour l’année et produire une déclaration de revenu entre le 16 février et le 15 mars de l’année suivante.
Pour obtenir de l’information sur les impôts, consultez les sites Web de la National Tax Agency du Japon et du Tokyo International Communication Committee.
Pension de retraite et remboursement d’impôt
Les étrangers qui résident au Japon sont généralement admissibles à un remboursement forfaitaire de leurs cotisations de retraite et à un remboursement d’impôt, à certaines conditions (p. ex. la durée de leur emploi au Japon). Renseignez-vous auprès de votre employeur ou de votre bureau de quartier sur les pensions de retraite ou les remboursements d’impôt au moment de votre départ.
Assurance-maladie
Les services de santé coûtent cher au Japon. Il est donc essentiel d’être en tout temps couvert par une assurance-maladie offrant toute la protection voulue. Tous les résidents du Japon peuvent s’inscrire à un régime d’assurance national. Les non-résidents qui possèdent un certificat d’inscription au registre des étrangers et qui habiteront au Japon plus d’un an sont tenus de s’inscrire au régime national d’assurance-maladie ou au régime d’assurance sociale (ce qui est habituellement le cas des employés embauchés à long terme par une entreprise). Avant d’accepter un emploi, vérifiez auprès de l’employeur si vous serez couvert par une assurance-maladie. De plus, assurez-vous de bien comprendre la nature et l’étendue de la protection dont vous bénéficierez. Obtenez des renseignements précis à ce sujet auprès de votre employeur. Vous pouvez communiquer avec la section consulaire de l’ambassade du Canada à Tokyo pour obtenir de l’information sur les médecins et les dentistes japonais qui parlent le français ou l’anglais.
Pour déposer une demande d’adhésion au régime national d’assurance-maladie, présentez‑vous au bureau de votre quartier ou au bureau de la ville. Vous devrez présenter votre carte de résident étranger.
Le régime national d’assurance-maladie couvrira 70 % de vos frais médicaux. Vous devrez payer l’autre 30 % de votre poche. Les frais engagés à l’extérieur du Japon ne sont pas couverts. Vous devrez donc contracter une assurance-maladie supplémentaire, soit par l’entremise d’une compagnie d’assurance japonaise ou canadienne avant de vous rendre dans un autre pays, pour avoir la certitude que tous les frais médicaux seront couverts en cas d’urgence.
Avant de partir
Informez-vous
Prenez le temps de vous renseigner sur la situation culturelle, politique et économique du Japon. Consultez nos Conseils et avertissements concernant le Japon pour obtenir des renseignements à jour sur la sécurité, les transports, les lois et coutumes du pays, les questions de santé, les exigences d’entrée et de sortie et bien d'autres choses.
Articles à apporter
Une attitude positive et un bon sens de l’humour sont les deux qualités qui vous seront le plus utiles pendant votre séjour au Japon. Par ailleurs, comme la température varie énormément, vous devez apporter des vêtements pour toutes les saisons. Vous pourrez toujours acheter des vêtements au Japon, mais ils coûtent cher, et il peut s’avérer difficile d’en trouver de grande taille à l’extérieur des grandes villes. Nous vous suggérons donc d’emporter les articles suivants :
- Un imperméable, un manteau et des vêtements d’hiver.
- Un complet pour les hommes et un tailleur (jupe ou pantalon) de coupe classique pour les femmes; un vêtement de couleur foncée pour les occasions officielles.
- Des sous-vêtements : il peut être difficile d’en trouver de grande taille.
- Des chaussures : les grandes pointures ne sont pas faciles à trouver; il faut porter des pantoufles ou des chaussures d’intérieur dans les maisons et les écoles japonaises.
- Des vêtements de sport : ils coûtent cher au Japon et sont habituellement en polyester.
- Des lunettes ou des verres de contact de rechange.
- Des cadeaux : comme le veut la tradition japonaise, vous pourriez offrir un cadeau à votre patron, vos collègues et vos étudiants, ainsi qu’à vos voisins.
Médicaments et articles de toilette
Les douanes japonaises (information disponible en anglais seulement) limitent rigoureusement la quantité et le genre de médicaments et d’articles de toilette qu’on peut apporter ou envoyer au Japon. Des médicaments en vente libre au Canada sont interdits au Japon s’ils renferment des stimulants. La codéine est également illégale. Il convient donc de vérifier attentivement les ingrédients des médicaments pour le rhume, les allergies, la congestion des sinus et ceux des analgésiques. Si vous prévoyez d’emporter au Japon des réserves de ces produits, renseignez-vous auprès de l’ambassade du Japon ou de l’un de ses consulats au Canada au sujet des restrictions imposées par les douanes japonaises. La plupart des médicaments en vente libre au Canada sont également vendus dans les grandes villes du Japon, mais ils coûtent souvent plus cher qu’ici.
Les douanes japonaises limitent à 24 le nombre de chaque article ou médicament qu’on peut importer : produits de beauté, onguents, gouttes ophtalmiques, déodorant, produits sanitaires, dentifrice fluoré, soie dentaire, etc. Au Japon, les antisudorifiques ne sont offerts qu’en format à vaporiser ou à bille. Il est facile de commander des désodorisants en bâton par Internet.
Quant aux médicaments d’ordonnance, on ne peut pas en importer plus qu’une réserve d’un mois. Si vous en emportez davantage, on pourrait saisir vos médicaments et vous accuser d’avoir voulu vendre des substances illicites. Une fois votre réserve épuisée, vous pourriez demander à un médecin de vous prescrire un médicament équivalent vendu au Japon. Laissez vos médicaments dans leur emballage d’origine et gardez une lettre de votre médecin expliquant leur usage. Emportez également une copie de votre ordonnance.
Articles interdits
Consultez attentivement le site Web des douanes japonaises (information disponible en anglais seulement) pour être bien renseigné sur les articles qui sont interdits.
Les douanes japonaises sont très sévères et exhaustives. Si vous êtes pris en possession de substances illicites, vous serez arrêté, détenu et déporté.
Le Japon a une politique de tolérance zéro à l’égard des drogues illicites. Si vous êtes pris en possession de drogues illicites, même en petite quantité, vous risquez d’être condamné à des amendes, à de longs séjours en prison, à la déportation et à l’interdiction de séjour au Japon.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires, consultez le document Consignes sur les médicaments et la drogue en voyage dans la série des publications pour voyager en sécurité.
Adaptation à la culture japonaise
Les Canadiens au Japon
Les citoyens canadiens sont bien considérés au Japon. Il n’est donc pas étonnant qu’ils s’y rendent en si grand nombre pour enseigner l’anglais ou occuper d’autres sortes d’emplois. Chaque personne a ses propres attentes et vivra une expérience unique. Ainsi, certaines s’attendent à vivre dans une grande maison de style occidental et seront déçues de devoir se contenter d’un modeste appartement.
L’incapacité de communiquer en japonais peut constituer une épreuve et engendrer un sentiment d’isolement pour certains Canadiens. Certains peuvent se sentir écrasés par les rues et les trains bondés des villes. D’autres encore peuvent se sentir isolés s’ils travaillent dans une petite municipalité rurale ou une petite ville. Soyez prêt à toute éventualité. Si vous avez l’esprit ouvert, cela vous aidera à apprécier votre séjour au Japon.
La première impression est toujours importante, en particulier au Japon. Votre apparence et vos manières auront une influence énorme sur l’attitude qu’auront vos élèves et vos collègues envers vous.
Le choc culturel
La vie au Japon peut se révéler une expérience exaltante et stimulante, mais aussi déroutante, frustrante et parfois accablante. Vous ferez inévitablement face à certains désagréments, comme les milieux de travail à aire ouverte. Les bureaux et les salles du personnel sont habituellement de grandes pièces sans cloisons dans lesquelles les postes de travail sont regroupés en îlots par équipe. Ces pièces sont très bruyantes, et le bourdonnement incessant d’activités qui y règne peut nuire à la concentration.
La plupart des personnes qui vont vivre à l’étranger subissent dans une certaine mesure un choc culturel. Cette forme de stress psychologique, qui peut frapper même les gens habitués à vivre à l’étranger, survient lorsque les habitudes ou les repères familiers changent. Il est important de reconnaître les symptômes du choc culturel, qui peut être passager ou durer des mois. Les symptômes comprennent l'irritabilité, l’insomnie, l'apathie, la dépression, la boulimie, la consommation excessive d'alcool, une envie exagérée pour toutes les choses de son pays et le désir ardent de revoir ses amis restés au pays, les stéréotypes négatifs sur les Japonais, une baisse d'efficacité, des maladies mineures fréquentes et l'obsession de la propreté ou de la santé. Le manque d’exercice et de sommeil ainsi qu’une alimentation insuffisante peuvent aggraver ces symptômes.
Les symptômes du choc culturel se manifestent généralement de trois à six mois après l'arrivée au pays, lorsque la nouveauté s'estompe pour laisser place aux impératifs de l'installation. Voici quelques suggestions pour faciliter le processus d'adaptation :
- Admettez franchement la présence de ces symptômes. Ce n'est pas un signe de faiblesse que d'admettre que vous vous sentez mal à l'aise, tendu ou confus.
- Reconnaissez que l'adaptation exige un effort soutenu. Voyez le changement comme un défi plutôt que comme une menace. Ne vous attendez pas à ce que tout tombe en place immédiatement.
- Établissez une routine dès que possible. Une routine pour manger, dormir et occuper vos temps libres vous donnera une stabilité quand tout le reste est en mouvement.
- Faites de votre chez-vous un endroit agréable et sécuritaire. Aménagez-vous un petit coin bien à vous et réservez-vous du temps pour vous seul. Il ne suffit pas d'attendre simplement les vacances.
- Apprenez les règles de la vie au Japon. Renseignez-vous le plus possible sur la culture japonaise. Essayez de comprendre comment et pourquoi les Japonais font les choses comme ils les font. Le comportement et les coutumes des Japonais diffèrent des vôtres, mais ne sont ni meilleurs ni pires. Au lieu d'essayer de changer les autres, adaptez-vous.
- Apprenez quelques mots de japonais. En apprenant ne fût-ce que les rudiments de cette langue, vous vous faciliterez beaucoup la vie au Japon. Les habitants apprécieront toujours vos efforts. Le mieux, c'est de commencer au début de votre séjour, car beaucoup d'étrangers perdent leur enthousiasme initial et finissent par vivre au pays pendant des années sans parler un mot de japonais.
- Participez à des activités et rencontrez des gens. La pratique d’activités avec des gens partageant les mêmes intérêts que vous constitue un excellent moyen de s’ouvrir à l’autre culture.
- Restez en contact avec vos amis et votre famille au Canada.
La Tokyo English Life Line (TELL) est un service de counselling par téléphone offert 24 heures sur 24 aux étrangers qui vivent au Japon. Pour obtenir de l’aide, vous pouvez visiter le site Web TELL ou appeler le 03-3498-0231.
Situation des femmes
Peu importe votre âge et votre état civil, en tant qu’étrangère vivant au Japon, vous serez exposée à des risques particuliers pour votre santé et votre sécurité. Un peu de planification et de recherches sera fort utile.
Les attentes envers les femmes varient d’un pays à l’autre, mais c’est à vous de décider comment y répondre. En général, les femmes sont reléguées au second plan dans le milieu de travail au Japon et vous pourriez vivre des expériences désagréables qui mettront votre tolérance à rude épreuve. Par exemple, vous n’aimerez peut-être pas qu’on s’attende à ce que la « femme du bureau » serve le thé à ses collègues. Vous pourriez aussi être choquée par certains incidents que vous considérerez comme du harcèlement sexuel. Votre réaction vous appartient, mais il est important de discuter de votre opinion avec les autres tout en respectant les différences culturelles. Vous n’avez pas à adopter le comportement féminin typique au Japon. Soyez vous-même. Les Japonais ont tout autant envie de vous connaître que vous avez envie de les connaître.
Les Japonais ont recours aux compliments pour faciliter les communications. Vos collègues, vos élèves, d’éventuels amis et même des étrangers pourraient vous faire de nombreux commentaires au sujet de votre apparence. Il pourrait même vous sembler que vos collègues se soucient un peu trop de votre bien-être. Qu’ils s’en préoccupent est une chose, mais qu’ils se permettent de faire des commentaires sur vos occupations pendant vos temps libres, votre habillement, votre coiffure et votre poids, c’est une toute autre histoire. Répondez à ce genre de commentaires aussi poliment et fermement que possible.
Si vous êtes victime d’une agression sexuelle, demandez immédiatement de l’aide au centre médical le plus proche et à la police. L’ambassade du Canada à Tokyo peut vous aider à trouver les ressources qui vous permettront de faire face aux répercussions psychologiques, sociales, médicales et judiciaires de l’agression.
Pour obtenir davantage de renseignements, consultez la publication des Services consulaires intitulée Voyager au féminin — La sécurité avant tout. Elle renferme une foule de conseils pratiques s’adressant aux voyageuses canadiennes et vise avant tout à les inciter à faire preuve de prudence. Nous vous recommandons également de lire les publications Bon voyage, mais… Renseignements indispensables aux voyageurs canadiens et Un bon départ – Un guide santé à l’intention des voyageurs canadiens que vous pouvez consulter en ligne ou commander par téléphone au 1 800 267-8376 (au Canada) ou au (613) 944-4000.
Les voyageuses peuvent aussi consulter les sites www.journeywoman.com et Being A Broad (en anglais seulement).
Sources d’information au Japon
Il existe plusieurs journaux de langue anglaise au Japon, dont le Japan Times et le Daily Yomiuri. Les deux journaux donnent de l’information sur des sujets tels que la culture japonaise, les événements locaux, la politique et les emplois (annonces classées).
Parmi les sites Web qui peuvent vous aider à vous intégrer à la société japonaise, mentionnons japan-guide.com, GaijinPot et TimeOut, qui offrent de l’information sur les événements locaux ainsi que des forums et des babillards électroniques qui permettent de discuter des défis courants de la vie japonaise.
Aide offerte par l'ambassade du Canada
Le personnel de l’ambassade du Canada à Tokyo peut venir en aide aux Canadiens de plusieurs façons. Il légalise les documents requis pour traiter certaines demandes (p. ex. citoyenneté et mariage au Japon), renouvelle les passeports canadiens et fournit une aide consulaire aux Canadiens en difficulté. Le personnel de l’ambassade peut aussi donner les coordonnées de divers organismes gouvernementaux et faciliter la communication lors de circonstances difficiles (p. ex. urgences médicales ou autres). Il ne fournit pas d’avis juridiques ou d’avocat, mais peut vous remettre une liste d’avocats et de cabinets d'avocats. Le choix de l’avocat qui vous représentera est une décision qui vous incombe. Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web de l’ambassade du Canada au Japon.
Pour terminer, tous les citoyens canadiens séjournant au Japon sont invités à s'inscrire auprès de l’ambassade du Canada. Ainsi, nous serons en mesure de vous joindre en cas d'urgence ou si votre famille ou vos amis doivent communiquer rapidement avec vous. L'inscription est facultative et l'information fournie est protégée et utilisée conformément aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Vous pouvez vous inscrire en ligne, par la poste ou en personne.
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